Cette année, une classe de première ASSP (accompagnement, soins et services à la personne) s’est lancée plusieurs défis pour développer l’éloquence et l’écriture.
La venue d’une chanteuse lyrique, Narimène Bey ainsi que d’un pianiste a permis au groupe classe de découvrir l’Opéra. Après avoir étudié un extrait des contes d’Hoffmann d’Offenbach, les élèves ont pu expérimenter par des exercices et jeux quelques méthodes pour apprendre à poser sa voix afin de l’économiser ou la faire porter ou encore comprendre le lien entre la voix et le langage corporel. La journée s’est achevée sur un magnifique récital de Narimène Bey.
Voici quelques interrogations auxquelles ont pu répondre les élèves :
Comment le chanteur ou chanteuse occupe l’espace de la scène ?
Les chanteurs/chanteuses se déplacent sur la scène jusqu’aux extrémités avec des mouvements particuliers pour que le public situé sur les côtés ne se désintéresse pas. Souvent à l’Opéra le public retrouve un décor et/ou la chanteuse/chanteur porte un costume qui attire l’attention. La scène est régulièrement en inclinaison pour une visibilité plus nette pour les spectateurs et une impression de profondeur.
Un chanteur ou chanteuse chante t’il (elle) avec un micro ?
Le chanteur/chanteuse lyrique n’utilise pas de micro. Plusieurs organes du corps humain permettent au chanteur d’émettre des sons sans forcer sur la voix et en maintenant celui-ci sur un certain temps.
Découverte d’un Opéra avec la représentation de « Cendrillon » de Jules Massenet proposée à l’opéra Paris-Bastille.
La découverte de cette représentation fut surprenante à plusieurs égards. Pour commencer les décors modernes s’éloignant un peu des représentations « traditionnelles » de Cendrillon, La vue sur l’orchestre symphonique ou simplement les performances vocales des chanteurs lyriques.
Même s’ils ont trouvé l’opéra un peu long, les élèves ont été pour la plupart enchantés par la représentation et ont trouvé splendides les décors.
La création de contes autour de la discrimination a été une autre étape de ce projet. Les élèves ont rencontré l’autrice Sophie David. De cet échange les élèves ont retenu que « raconter des contes peut se faire sans avoir besoin d’accessoiriser l’histoire ».
Pour beaucoup d’élèves : « Nous avons reçu des conseils pour améliorer/modifier notre conte. » « Cela nous a permis d’ajouter certaines informations dans notre histoire ».
Tous les élèves de la classe sont arrivés à finaliser leur conte qui ont pu être envoyé pour participer à un concours pour lutter contre les discriminations (concours alter Ego ratio). Chacun s’est senti fier d’être arrivé au bout de ce projet d’écriture et fut valorisé par les membres du jury pour l’ensemble de leurs travaux.